terça-feira, 29 de maio de 2007

Sobre os Materialismos


Já que citei Madame de Staël no post anterior, aproveito e deixo também uma das partes que mais gostei do De l'Allemagne. Gera-me sentimentos contraditórios: por um lado, ele pode ser interpretado de uma forma religiosa e bafienta (embora a nossa amiga Germaine não fosse propriamente uma beata), mas por outro pode ser verdadeiramente revolucionária. Prefiro interpretar desta segunda maneira: o ser humano é mais que que necessidades físicas. Claro, elas existem. Mas a sua satisfação não chega.


La philosophie des sensations est une des principales causes de […] frivolité. Depuis qu’on a considéré l’âme comme passive, un grand nombre de travaux philosophiques ont été dédaignés. Le jour où l’on a dit qu’il n’existait pas de mystères dans ce monde, ou du moins qu’il ne fallait pas s’en occuper, […] les individus qui jouissent en parfaite santé de tous leurs sens se sont crus les véritables philosophes. On entend sans cesse dire à ceux qui ont assez d’idées pour gagner de l’argent […], qu’ils ont la seule philosophie raisonnable, et qu’il n’y a que des rêveurs qui puissent songer à autre chose. En effet, les sensations n’apprennent guère que cette philosophie, et si l’on ne peut rien savoir que par elles, il faut appeler du nom de folie tout ce qui n’est pas soumis à l’évidence matérielle.

Madame de Staël, in De l’Allemagne, Terceira Parte, La Philosophie et La Morale, capítulo IV, Du persiflage introduit par un certain genre de philosophie

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